Concert : Working Class Zero (WCZ) et HHM - Happy Home Makers - Ceili Pub

Ils ne se montrent pas trop souvent sur les scènes du coin, mais quand ils le font, ce n’est pas pour enfiler des perles. Les Working Class Zero (WCZ), formation composée d’anciens membres d’Al Kapott, Mass Hysteria et No Place for Soul, viennent tout juste de sortir leur premier album, « Working Class Zero », quatre ans après leur création et fêtent ça avec quelques concerts. C’est du brutal, comme dirait l’autre.



Depuis 2011

« À la base, Max (ancien de No Place For Soul, NDLR) avait quelques idées et quelques riffs, raconte Thyer, chanteur de WCZ. Il a rencontré le batteur de Merzhin, Jean Torch, en faisant quelques plans régie pour eux. Ils ont commencé à bosser ensemble et le truc s’est lancé, en 2011 ». Working Class Zero, c’est Max à la guitare rythmique, Jean Torch à la batterie, Bichon à la basse, Wawan à l’autre guitare et enfin Jam et Thyer au chant.



Ben oui, deux chanteurs, histoire de dépoter un peu plus. « Ça s’est fait comme ça, au début, j’ai pris le mic pour déconner », s’amuse Thyer. Certains des membres du groupe sont aussi sur d’autres projets. Quatre sont intermittents, ce qui explique pourquoi on voit peu WCZ l’été, moment où les musiciens voguent de festival en festival.



Rock sombre, pessimiste mais plein d’énergie

Working Class Zero fait du rock. Certes nourri de multiples choses et d’influences communes comme les Ramones, Social Distorsion ou Motorhead, mais du rock – hyper énergique – quand même. Les textes, sombres et pessimistes, tournent autour de la thématique ouvrière, des luttes. « Ouais, forcément, y’a du militantisme derrière, avance Thyer. On se fait entuber depuis des décennies, les syndicats deviennent inexistants au niveau ouvrier… Il reste les dockers, qui continuent vraiment à se battre pour garder leurs acquis ». Un morceau leur est d’ailleurs dédié.