En attendant Causette Tour : Parlor Snakes + Butcher & Szyslak - Le P'tit Minou

Du au

De 20h30 à 02h30

Le P'tit Minou

465 Rue Jurien De La Gravière
29200 Brest
Le Causette tour fait escale à Brest. L’étape brestoise fait le pari de l’ouverture d’esprit.
L’événement brestois se déroulera sur 3 jours, dans plusieurs endroits, et sur plusieurs formats.
Venez, vous défouler lors d'une soirée rock'n'roll au P'tit Minou, voguer à l’apéro-mix dans les studios de la carène, divaguer à la projection de films courts concoctés par l'équipe de l'association Côte Ouest (Festival européen du film court) au multiplexe, sautiller à l’after Djette, débattre sur la place des femmes dans la musique à la Carène et finir en beauté autour d'un concert d'exception au Vauban. Pour engager la réflexion et dans l’espoir d’amorcer un travail coopératif sur différents enjeux, il nous a semblé important, de réunir des personnes qui par leurs fonctions, expertises et expériences apporteront, nous en sommes sûres, de quoi nous outiller, nous titiller, voir nous bousculer, pour penser la question et passer à l’action.

- Jeudi 05 octobre : Parlor Snakes + Butcher & Szyslak - Le P'tit Minou - 5€ - 20h30


3-1-2-2. Non, ce n’est pas le code de la carte bancaire du manager de Parlor Snakes mais juste les chiffres magiques du groupe, sa combinaison bien à lui. On aurait pu ajouter le 10, comme le nombre de ces années d’existence, ou 100, celui – ou pas loin – des concerts qu’il affiche à son compteur, mais ça faisait tout de suite un peu moins joli.
3-1-2-2 donc. Trois garçons et une fille. Deux singles vinyles, “Shotgun” en 2010 et “Tomorrow Never Comes” en 2012. Deux albums, Let’s Get Gone la même année et Parlor Snakes l’an dernier.
Bien sûr, on pourrait reprendre l’histoire dès le départ, sur le mode “au début, il y eut les dinosaures”. Oui, on pourrait. De la même manière, on pourrait vous expliquer comment les uns et les autres sont venus à la musique à cause d’un père, une mère, un frère ou une soeur, ou pour échapper aux copains qui ne juraient que par le sport, option canapé-TV. On pourrait encore s’arrêter sur la façon un peu étrange qui a amené certains à opter pour leur instrument de prédilection en regardant le Club Dorothée. Oui, oui, on pourrait. Mais non. Sinon pour glisser que Parlor Snakes a pris son temps pour trouver ses marques, usant au passage pas moins de deux batteurs et trois bassistes. “Décourageurs” de sections rythmiques, Eugénie Alquezar (chant) et Peter K (guitare), co-fondateurs du groupe il y a une dizaine d’années ? On aurait dû poser la question aux “derniers arrivés”, YuJim (batterie) et Séverin (basse). Ce sera pour une autre fois…
Et si leur quotidien les amène à tutoyer le cinéma, le théâtre ou la photographie, à côtoyer la menuiserie ou la restauration, ils sont surtout et avant tout Parlor Snakes. Un pour tous et tous pour un, même si, au rayon moustache de mousquetaire, ils ne partent pas tous à égalité.
Foncer droit devant, la tête dans le guidon, c’est l’autre quotidien de Parlor Snakes. La scène, encore la scène, toujours la scène. Pour un peu, notre club des quatre pourrait emprunter à De Palmas son leitmotiv “Sur la route toute la sainte journée” ou reprendre à son compte les souvenirs en vrac de Véronique Sanson sur “Vancouver” (“Aller de ville en ville, ça je l’ai bien connu”).Encore faudrait-il pour cela que la variété française ne soit pas à des années-lumière de ses goûts et ses couleurs. Certes, la chanteuse joue du piano debout – enfin, des claviers – mais ne compliquons pas…
Car si chacun dans le groupe a ses univers et ses petites lubies (musicales), les passerelles ne manquent pas pour les réunir : Jon Spencer, Ty Segall, les Stones (et tant pis si Séverin concède qu’il était plutôt Beatles à quatorze ans) ou Velvet Underground. Ça doit lui plaire, ça, à Lou Reed d’être assimilé à une passerelle…
Toujours bouffer du bitume, donc. Toujours chercher à convaincre de nouvelles têtes, de nouveaux disciples, quitte à devoir refroidir les ardeurs de ceux – et celles – qui s’intéresseraient de trop près à cette même chanteuse et pas forcément pour des raisons artistiques. “Eugénie est un véritable aimant à tarés”, s’amuse et se désole à la fois Peter.
Parlor Snakes chante et s’exprime en anglais. C’est dans son ADN, il ne pourrait en être autrement. Ça en défrisera peut-être quelques-uns, pour peu que ceux que ce genre de considérations continuent d’interpeler en 2016 aient encore des frisettes, voire même encore des cheveux sur le caillou. “La question n’a jamais fait débat, ponctue YuJim. Cela fait partie de l’identité du groupe et c’est aussi un lien affectif.”
Définir le “style musical” de Parlor Snakes ? Ah, la belle affaire… Une chose est sûre, ces quatre-là ne se reconnaissent pas dans l’étiquette garage-rock que l’on semble s’échiner ici ou là à vouloir leur coller sur le paletot. Parlor Snakes fait du rock, avec tout ce que ça englobe. Point barre. Dossier classé. “De toute façon, nous ne sommes pas assez indé pour les uns et trop pour les autres”, explique encore Peter. Il est vrai que le garçon a placé a barre un peu haut en avouant que le meilleur commentaire que l’on ait fait sur Parlor Snakes, selon lui, est venu d’Italie après un concert sur place : “Vous êtes comme du John Lee Hooker joué par les Stooges”.
Une “incompréhension” qui ne risque pas pour autant de remettre en cause la détermination viscérale qui anime le groupe. “Ce qui nous définit, c’est une fois de plus cette énergie live, ce désir de transmettre, précise Séverin. Parlor Snakes existe à travers le live. Cette envie d’en découdre, c’est fondamentalement nous.” Quant à Eugénie, elle ne dit pas autre chose quand elle ajoute : “Se faire mal pour y arriver, encaisser, j’aime ça en fait ! J’aime l’idée d’avoir un rêve et de tout faire pour le réaliser. Et tant pis si c’est parfois dur, si c’est un combat. Fonctionner au combat, ça me va !”
À défaut de savoir de quoi demain sera fait mais avec d’autres dates et un troisième album en ligne de mire, et surtout avec l’acharnement de ceux qui y croient coûte que coûte, Parlor Snakes mord (dans l’adversité), se faufile entre les embûches, prêt à faire sa mue sans jamais se trahir. Il s’est déjà tracé son chemin et entend bien continuer.
Crache ton venin…

Xavier Bonnet, février 2016.
http://www.parlorsnakes.com/




Le Reste du programme :

Vendredi 06 octobre : Apéro mix - La Carène - Gratuit - 18h/20h30
Projection "Femmes" - Le Multiplexe - 4€ 21h/22h30

Samedi 07 octobre : Rencontre "La place des femmes dans la musique" - La Carène - 16h/18h
Concert Causette tour à Brest : Ladylike lily, Génial Au Japon, Siren187 - Le Vauban - 20h30/00h

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